mardi 28 juillet 2015

Organisation de la classe

Voici l'organisation pensée pour cette rentrée :

La classe est ouverte de 8h30 à 16h30 ou 17h les lundi, mardi, jeudi et vendredi.
L'accueil se fait de 8h30 à 9h.
Deux professionnelles se partagent la journée, moi le matin et le midi  et ma collègue le midi et l'après-midi.

L'activité de l'enfant se fait à partir de ses projets personnels et des projets collectifs sur toute la journée en dehors du repas.
Le matin, je propose des activités plus "mentales ou intellectuelles".
L'après-midi ma collègue propose des activités plus "manuelles, artistiques, corporelles..." et des intervenants passionnés (parents ou bénévoles) viennent échanger sur leur passion suite à une organisation établie en conseil.
Au départ, les propositions des professionnelles sont nombreuses puis réduisent au fur et à mesure que les enfants prennent des initiatives. 
Chaque journée et chaque semaine sont rythmées par des rituels : lecture de poésies, d'histoires, chant...
Chaque jour, nous faisons le point sur les projets en cours, des propositions de nouveaux projets et la présentation des projets terminés.
Chaque semaine, nous faisons le point sur l'organisation de nos journées et de l'espace.
Nous nommons ces temps des "conseils". 

Avec ma collègue, nous nous définissons des "rôles" en fonction des besoins, par exemple "responsable du journal", "responsable du cahier d'écrivain", "responsable de l'atelier peinture"...

Le premier jour, nous organisons l'espace avec les ateliers que nous pouvons mettre en place grâce au matériel récupéré ou acheté pendant les vacances.

Chaque enfant possède un cahier d'écrivain, un cahier "tableau de bord", un cahier de créations mathématiques, des pochettes et classeurs pour ranger ses diverses réalisations.

En ce qui concerne les frais de scolarité pour cette première année, nous choisissons de les définir en interne, entre parents et éducateurs, afin que l'argent ne soit pas un frein.



dimanche 26 juillet 2015

Interviews

Vous pouvez écouter deux interviews au sujet de ma vision de l'école et du projet :
- sur radio Saint Féréol ici.
- sur le site de Tera.coop ici.

lundi 20 juillet 2015

3ème type ou école libérée

On m'a rapporté à plusieurs reprises que le terme "3ème type" fait peur.
Peur d'une secte, peur d'un lien avec les extra-terrestres !

Pour la première, il suffit de parcourir ce site, de lire les écrits de Bernard Collot ou de rencontrer n'importe lequel des enseignants praticiens-chercheurs en chemin vers le 3ème type pour comprendre que cette crainte n'est pas fondée. Cela dit je doute que ceux qui collent directement cette malheureuse étiquette fassent vraiment la démarche de s'intéresser au contenu.

Pour la deuxième, s'ils  sont de la partie alors ils sont suffisamment bien discrets pour que je ne m'en sois pas encore rendu compte !!

Le choix de "3ème type" n'est pas anodin. Ce mouvement est né dans l’Éducation nationale et il y fait figure d'objet non identifié ! Déjà dans le monde des approches éducatives, il n’est pas évident d'entrevoir la possibilité de ce nouveau paradigme pour l'enfant. Pour preuve la question récurrente "et alors tu ne vas pas les obliger à travailler ?!"

Un autre terme me plait bien et fait moins peur : école libérée.
J'ai répertorié ce projet dans le réseau des écoles libérées, ici.

Une autre manière de répondre à "3ème type, c'est quoi ?"

- La constitution d’un espace spécifique qui est habité par des enfants ou adolescents, spécifique dans son aménagement, son environnement interne, ses outils… à disposition des enfants, mais aussi des adultes qui, comme les enfants, continuent d’évoluer, ont des besoins, des envies de connaissances.
 
- La liberté « d’être » (être ce que l’on est, l’exprimer, l’assumer) et de « faire »
  • Une école du 3ème type accepte tout projet, des enfants et des adolescents, quel qu’il soit, naissant de leur curiosité, de leurs besoins, de leurs envies, de leurs émotions, de l’interrelation,… de leur vie. C’est dans leur réalisation et avec l’aide des adultes présents que les divers langages sociétaux (écrits, mathématiques, scientifiques…) et personnels (artistiques, corporels…) se construisent, se poursuivent, se complexifient…
  • La liberté des « faire » devant se réaliser parmi ou avec les autres, la liberté « d’être » (ou le droit d’être reconnu) étant au milieu des autres, cela implique l’auto-organisation permanente par les enfants (avec l’aide des adultes), du faire et du vivre ensemble. L’école du 3ème type constitue une entité autonome, un système vivant. Elle permet la poursuite d’une vraie socialisation.
  • Il n’y a pas de programme, de leçons, d’évaluations, d’horaires, d’emplois du temps… C’est dans l’infinité d’interactions provoquées par l’environnement ainsi que par les interrelations multiples dans l’entité école et dans les autres entités sociales que se construisent ce qu’on appelle les apprentissages informels, autonomes, naturels. Ce qui n’exclut pas les apprentissages formels lorsqu’ils correspondent à une demande ou qu’ils ne sont qu’une proposition. L’environnement et l’aménagement d’une école du 3ème type favorise ou induit l’utilisation des différents langages personnels et sociétaux dont un enfant aura besoin pour être un adulte autonome et épanoui.
- Une autre position des éducateurs. Dans les pédagogies modernes ou alternatives, l’enseignant reste la clef de voûte de la structure qu’il a souvent mise en place lui-même, l’ordonnateur, le proposeur ou le régulateur de l’activité. C’est dans le retrait progressif de cette position que s’opère un transfert des pouvoirs à un collectif d’enfants ou d’adolescents. L’autorité des adultes responsables du lieu ne leur est conférée et est acceptée ou sollicitée dans les aides, conseils, suggestions, mises en garde… que comme le recours à leur expérience de la vie et à leur expérience professionnelle. Ils assurent par contre le fonctionnement harmonieux, la sécurité et le maintien de l’état sécure de chacun comme de l’ensemble.

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samedi 4 juillet 2015

Presque, presque !

La motivation est là, les professionnelles et le local aussi (à Allex pour commencer, 12 km de Crest), il ne manque plus que quelques enfants de 6 à 11 ans pour ouvrir en septembre quatre journées complètes par semaine.
Nous nous donnons jusqu'au 15 juillet pour les trouver.

Si vous êtes intéressés, envoyez-nous un message dans le formulaire de contact à droite !